dimanche 12 janvier 2014

Bilan SISM 2013


     Dans le but de faire connaitre la Semaine d’Information en Santé Mentale dans le 18ème arrondissement, nous avons, en 2013, communiqué via différents médias autour des manifestations organisées :
  • Sur le Site internet de la SISM www.semaine-sante-mentale.fr 
  • Sur le journal local « Le petit journal de Barbès ». 
  • Par le biais d’affiches et de flyers réalisés par l’UNAFAM. 
  • Sur la radio Vivre FM où nous avons participé à l’émission « l’invité de la rédaction ».
  • En diffusant le programme auprès de nos partenaires.

     Lors de la Semaine d’Information en Santé Mentale 2013 (du 18 au 24 Mars) plusieurs manifestations sur le territoire du 18ème ont été organisées et dont le contenu est détaillé dans les pages suivantes.

     Au-delà de la SISM, le travail de partenariat et la volonté de mieux faire connaître les troubles psychiques reste un axe important de nos actions. Il a donné lieu à la pérennisation d’une rencontre annuelle entre les différents acteurs locaux sous la forme d’un tournoi de pétanque.


L’œuvre collective :


     Le Lundi 18 mars était organisé à la mairie du 18ème, la réalisation d’une œuvre collective à partir des mots du serment d’Hippocrate (Ci-dessous quelques photos)

Une des réalisations communes
Les mots du serment d'Hippocrate

Le concours d’affiches : 


     Nous avons également organisé en amont de la SISM, avec les usagers de certaines structures, un concours d’affiches dont celle retenue par le jury (Jury composé de professionnels de la psychiatrie, de personnes accompagnées, d’artistes et d’élus) a servi de modèle à la fabrication du calicot annonçant la SISM. Ces œuvres ont été exposées dans le hall de la mairie pendant toute la SISM à coté de la fresque collective. Toute au long de cette semaine, les visiteurs pouvaient rencontrer et échanger avec des professionnels de la Santé Mentale qui assuraient une permanence quotidienne à la mairie. (Ci-dessous quelques photos des œuvres exposées)

L'affiche choisie

Quelques propositions...


Le Parcours Urbain :


     Le Mercredi 20 et jeudi 21 Mars nous avons organisé un parcours urbain intitulé : « La psychiatrie en marche dans le 18ème », retraçant l’histoire de la psychiatrie dans l’arrondissement et permettant aux participants de découvrir une partie des structures composant le réseau de soin dans le 18ème.

     Notre démarche consistait à présenter et faire connaitre un panel des différents modes de prise en charge à destination des personnes suivies en psychiatrie (services médicaux de secteur et établissements et services d’accompagnement associatifs). Ce parcours a été entièrement conçu et animé en partenariat par les différents professionnels.

     Le parcours a débuté à l’hôpital Bichat où les professionnels animant le parcours, ont retracé une partie de l’histoire de la psychiatrie, notamment avec les travaux du Dr Blanche. Cela a permis également de présenter un hôpital psychiatrique et d’expliquer le rôle de l’hospitalisation dans le parcours de soin.

     La visite s’est poursuivie au Centre Médico-Psychologique (CMP) Dolfus où l’équipe du Dr Archambault a présenté aux visiteurs leur travail auprès des personnes en souffrance psychique et auprès des familles des malades.

     Nous nous sommes ensuite rendus au Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) Championnet, afin de présenter aux participants les nouvelles approches en matière d’accompagnement et de réinsertion dans la cité, résultant de la loi de 2002.2. Une nouvelle fois nous avons été reçus par l’équipe du service qui nous a présenté son mode de fonctionnement et sa mission de soin auprès des personnes accompagnées.

     Après le SAVS, nous nous sommes rendus au Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (SAMSAH), (service également soumis à la loi de 2002.2 et créer par la loi de 2005, tout comme le SAVS). Cette visite a permis aux participants de mieux situer le rôle du SAMSAH, service qui par un accompagnement individuel couplé à des temps collectifs spécifiques permet un maintien ou un retour au domicile.

     La visite s’est poursuivie au Point d’Ecoute Accueil Jeune, qui, bien que n’étant pas un service « psychiatrique » à proprement parler, reçoit des jeunes du quartier et rencontre bien souvent par ce biais des personnes en souffrance psychique qu’ils orientent alors vers le parcours de soin classique. Cette association de quartier est souvent le premier interlocuteur, la porte d’entrée, de jeunes qui entrent dans la maladie psychique et il était important à ce titre de les intégrer dans notre parcours urbain à travers la psychiatrie.

     Le parcours s'est achevé au Centre Accueil Thérapeutique à Temps Partiel (CATTP) et au Foyer post-cure la Chapelle, où après avoir été reçus par l’équipe qui leur à présenté sa mission et son travail, les participants du parcours urbain ont pu échanger avec les professionnels de tous les services présentés autour d’une collation.

     C’était la première année que le CLSM organisait ce type de manifestation et nous l’avons ouvert pour commencer à « tous nos partenaires concernés par la maladie mentale ». Nous avons organisé deux matinées et ces deux temps ont été complets. Nous souhaitions que cela permettent aux différents partenaires (services sociaux municipaux, mandataire judiciaire, etc.…) de mieux appréhender l’existant en matière de soins psychiatriques, de dé-stigmatiser à la fois notre travail et les personnes en situation de handicap psychique.

     Nous comptons réorganiser un parcours urbain pour la SISM 2014 et envisageons de l’ouvrir cette fois- ci à tous (particuliers, personnes accompagnées, familles, professionnels, etc.…).

Le parcours au travers du 18ème.

La soirée Ciné-Débat.


     Le Jeudi 21 Mars, nous avons organisé dans l’enceinte du café littéraire « Le Petit Ney » une soirée ciné-débat sur le film « les voix de ma sœur » de la réalisatrice Cécile Philippin. Le film retrace l’histoire d’Irène, la sœur de la réalisatrice, qui souffre de schizophrénie. Il permet de voir d’une part le parcours de soins par lequel est passé cette jeune femme, mais également d’entendre son témoignage au sujet de sa maladie, ainsi que celui de ces proches, de sa famille et de son voisinage. (Ci-dessous, l’affiche annonçant la projection du film.)

     La projection était suivie d’un débat animé par le Dr Archambaud et la famille de la réalisatrice. Ce débat permettait aux personnes présentes de poser des questions sur les troubles psychiatriques en général. Nous avons organisé cette manifestation toujours dans le but de dé-stigmatiser ces pathologies mais également pour permettre aux personnes qui en souffrent d’en parler, aux personnes qui ne connaissent pas d’échanger mais aussi de questionner.


Bilan des manifestations et perspectives 2014


     Afin de pouvoir évaluer de manière objective l’intérêt des manifestations que nous avons proposées lors de la SISM, nous avons distribué aux participants des questionnaires de satisfaction, qui nous ont servi de base afin de rédiger le bilan de cette semaine.

     Il en est ressortie que les manifestations ont été appréciées par les participants et leurs ont permis de répondre à certaines des questions qu’ils se posaient, ainsi que de mieux appréhender l’existant en matière de soins psychiatrique.

     Il est également apparu que la semaine d’information en santé mentale est encore méconnue du grand public.

     Pour l’année 2014, nous comptons reconduire certaines manifestations comme « le parcours urbain » et « la soirée ciné-débat » ainsi que d’en organiser des inédites car cette année il y aura deux semaines nationales d’information en santé mentale.

     Cependant, jusqu'à présent, les coûts engagés pour l’organisation de ces manifestations étaient pris en charge par les structures organisantes et par les associations de secteurs psychiatrique. Il est vrai que ces questions budgétaires limitent le conseil local (qui fonctionne malheureusement sans budget) pour l’organisation de manifestations. Pour pallier à ce problème nous avons répondu à l’appel à projet de la Fondation de France et notre projet à été retenu. Cette année pour la première fois, nous pourrons organiser des manifestations avec un financement plus important.